vendredi 14 mars 2014

Vive les Poilus!!!


Ça y est, nous l'avons fait, le fameux trail des poilus, réputé pour être un des plus dur de la région, si ce n'est le plus dur!!
Pour ceux qui participaient pour la première fois (j'en faisais partie), nous n'étions pas rassurés car la réputation de cette course n'est plus a prouver.
Ce dimanche, nous avons tous gagné car personne n'a abandonné, et nous ne faisions pas une course contre les autres mais une course pour nous même.
Si le plus gros du bataillon était engagé sur le 26 km, on pouvait noter la présence de Françoise, Sophie et Pascal sur le 15 km.
Un farfelu s'est aussi engagé sur le mythique 50km, il s'agit vous l'aurez certainement deviné de notre indestructible ami Vincent (chapeau bas, l'ami!!).
 Nous ne l'avons d'ailleurs pas vu car le départ du 50km se faisait du château d'Ohlain, alors que le 15 et le 26 partaient de Lorette.
 Après avoir parcouru ensemble le trajet d'Ablain St Nazaire à Notre Dame de Lorette nous avons laissé Françoise, Sophie et Pascal pour prendre le départ du 26.

Enfin prêts pour 3 à 4 heures de souffrance mais aussi de plaisir.
Dernière photo des baskets encore propres, mais ça ne va pas durer.
Le départ se fait dans un joyeux tintamarre et nous suivons tous comme des moutons de Panurge la meute de coureurs mais pas pour longtemps car nous nous retrouvons tous à l'arrêt après quelques centaines de mètres dans un bouchon (digne des départs en vacances de ski de la semaine dernière). Il faut dire qu'il manquait de balisage et que nous nous sommes trompés de direction. Les premiers sont quand même passés mais pour les autres, ce fût demi-tour et perte de temps à la clé.
Passé le départ et la traversée du bois, nous enchaînons les montées et les descentes à travers champs, pâtures et chemins agricoles avec une difficulté assez mesurée. Le temps est de la partie, le soleil brille....puis arrive le 7ème kilomètre. On s'engouffre à nouveau dans un bois et on se retrouve sans trop savoir comment en plein milieu d'une tranchée d'une hauteur impressionnante avec juste la place pour mettre un pied devant l'autre.Par endroit, nous rencontrons de grosses branches ou des arbres couchés. Précisons que malgré l’absence de pluie de cette semaine cette tranchée était remplie d'eau. On peut imaginer la difficulté qu'ont eu "les poilus" de l'époque à se déplacer avec leur attirail dans un tel endroit!!

On continue avec plus ou moins de réussite pour certains, les crampes commencent à arriver pour quelques- uns et on cherche en vain le 1er ravitaillement. Les gourdes se vident, à qui un gel, une barre de céréales pour se requinquer. Il faudra attendre le 13ème pour pouvoir enfin refaire le plein.


Moment de grâce pour tous, nous voilà prêts à affronter de nouveau des montagnes, et ça tombe bien puisqu'il ne faut attendre que quelques mètres après ce ravito pour nous retrouver devant "un mur" ou plutôt une succession de montées et de descentes toutes plus difficiles les unes que les autres. Il faut s'accrocher, tantôt aux branches des arbres, tantôt aux cordes placées par les organisateurs.
 Jusqu'à la fin de la course pas un moment de répit. Qu'on se le dise, c'est la partie la plus éprouvante de la course. On profite de chaque montée et du fait que l'on marche pour s'hydrater et manger.
 Beaucoup sont sur le coté cherchant à reprendre leur souffle ou à soulager une crampe.
La moyenne kilométrique ne fait que chuter avec la fatigue et le dénivelé concentré sur cette fin de parcours.
La délivrance arrive enfin lorsqu'on entend les hauts-parleurs, les cornemuses et les encouragements de nos proches sur la ligne d'arrivée.

















Les participants du 26km (manque Yannick et René, pas de photo!!!)




Un ultime ravitaillement et quelques étirements, un passage à l'infirmerie pour les plus atteints physiquement.
Restent les souvenirs et quelques belles images.
L'année prochaine c'est sûr on y retourne.
FRED



4 commentaires:

  1. Bravo à nos vaillants conquérants des chemins d'Artois !! Oui, certainement un des plus trails de la région. Toujours aussi difficile, long et fatigant pour les organismes. Mais quel plaisir à chaque fois qu'on termine une course comme ça. Je la fis dans le passé, sur 32 km à l'époque. J'en garde un excellent souvenir, celui de ma plus belle course, en plus une journée ensoleillée comme fut la vôtre, et le jour de mon anniversaire en prime. Rémi

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  2. Tu es trop fort mon oncle super l article bonne soirée à tous alex

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  3. Super article...ça donne envie d'y participer à votre petite course ... Peut-être l'année prochaine
    loic

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  4. Fidèle à sa réputation cette course était rude pour les organismes mais vous avez tous était réchauffés par un soleil éclatant et aussi une meute (coureurs et supporters) toujours aussi conviviale.
    Comme Loïc, j'espère bientôt vous rejoindre pour de nouvelles "escapades"
    Merci une fois encore à Fred pour ce beau travail.
    Pakale

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